Le déclin du leadership américain est considéré comme directement responsable des efforts des gouvernements nationaux pour se débrouiller seuls face à la pandémie de la COVID-19. L’incapacité du président Donald Trump à mener la lutte contre la COVID-19 et à faire des gestes diplomatiques, mis à part de blâmer la Chine, est apparue comme un signe renouvelé de la prétendue faillite de l’ordre mondial libéral. La Chine et la Russie ont contribué à la redéfinition la compétition entre grandes puissances et le sens classique/occidental de la guerre, ce qui rend la réponse de l’Occident, c’est-à-dire des États-Unis, d’autant plus importante. Considérant le potentiel de la pandémie dans la création d’une conscience mondiale, il serait logique que l’Occident y réponde en renforçant ses alliances. Dans cette optique, la seconde table ronde pose la question centrale suivante : comment coopérer avec nos rivaux dans un contexte post-pandémie ? Alors que la pandémie a intensifié de nombreuses rivalités, il demeure que la coopération, même avec ses rivaux, est nécessaire pour faire face aux défis et menaces entraînés par le retour de la compétition entre grandes puissances et la menace posée par des États révisionnistes tels que l’Iran.
Modérée par Jonathan Paquin (Université Laval)
Srdjan Vucetic (Université d’Ottawa)
Zachary Paikin (Centre for European Policy Studies)
Gaëlle Rivard-Piché (Recherche et développement pour la défense Canada)
MGén Huddleston (Chef d’État major- opérations interarmées du Canada, commandant de l’ARC)
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