À l’ère de la globalisation, l’uniformisation culturelle autour de l’anglo-américanisme est perçue comme un gage de la modernité. La relative domination du modèle anglo-saxon ou encore en réaction celui de la Chine semble ne pas laisser de place à l’émergence d’un modèle alternatif pouvait pleinement les concurrencer. Insoupçonnée, la « vocation de la francophonie est essentiellement géopolitique ». Malgré ce que suggère son nom, l’Organisation internationale de la Francophonie est une institution dont la vocation dépasse le seul fait d’avoir le français en commun. Avec ses 88 États et gouvernements membres, l’OIF est aussi un espace géopolitique et s’investit formellement dans les enjeux économiques, politiques, de paix et de sécurité. Mais pour assurer son leadership sur la scène internationale, la Francophonie doit définir de nouvelles priorités et développer de nouvelles stratégies afin de justement dépasser le seul cadre d’une union culturelle et développer ses autres vocations.
Animation:
-Jean-Frédéric Légaré-Tremblay, fellow et conseiller principal en communications et partenariats au CÉRIUM
Intervenants :
-André Abel Barry, Chef du pôle « Paix et Stabilité », Direction des Affaires politiques et de la Gouvernance démocratique à l’OIF ; membre du Conseil scientifique du RAS
-Niagalé Bagayoko, présidente du African Security Sector Network et collaboratrice du RAS. Elle a déjà dirigé le programme « Maintien et consolidation de la paix » de l’OIF.
en collaboration avec le CÉRIUM (Centre d’études et de recherches internationales)
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